Maladie lente, l’ostéoporose survint généralement après 50 ans et peut être facilement détecter. Il existe des dépistages et des traitements faciles à appliquer.
Comment reconnaître l’ostéoporose ?
L’ostéoporose est une maladie lente trouvant en règle générale ses sources dans le mode de vie ainsi que le capital génétique. La sédentarité, l’exposition aux UV ou encore une mauvaise qualité d’alimentation peuvent être des déclencheurs de la maladie. C’est de manière impromptue, lors d’une fracture ou d’une chute, que l’on détecte l’ostéoporose. En France, c’est environ quatre millions de personnes touchées par l’ostéoporose et c’est la plupart du temps lors d’une chute anodine engendrant une fracture que le diagnostic … tombe. Dès cinquante ans, fracture du poignet, des vertèbres ou encore du fémur sont les signes tangibles majeurs de la maladie. Il faut savoir qu’après 50 ans, l’impact d’une fracture handicapante sur la santé est importante. En effet, cela touche de manière directe l’autonomie d’un individu et peut notamment demander une immobilisation ainsi que des séances de rééducation.
Quels sont les facteurs de risque ?
Voici un listing des principaux facteurs de risque de l’ostéoporose : soucis inflammatoires, alcool, tabagisme, long traitement à la cortisone, ménopause d’environ 45 ans, antécédents familiaux ou encore traitement de hyperthyroïdie.
Dépistage et traitements
Les premiers signes d’alerte de la maladie sont simples à détecter. Ainsi, si vous voyez votre taille diminuer ou si vous avez eu une fracture à la suite d’un léger choc, il ne faut pas hésiter à consulter. Il est également possible d’effectuer une ostéodensitométrie afin de dépister l’ostéoporose. C’est un examen permettant d’effectuer une mesure de la densité osseuse par rapport au contenu minéral présent. Il peut se faire à divers endroits du corps : poignet, hanche ou encore colonne lombaire. Le résultat obtenu est obtenu par rapport à une moyenne d’une population classique ayant le même sexe et le même âge. C’est ce qu’on nomme le T-score. En fonction des critères de l’OMS, une femme est caractérisée comme ostéoporotique à la condition que sa densité minérale osseuse est à minima à 2,5 écart-types en-dessous du T-score.
Il y a différents traitements à effectuer en fonction du degré de développement de la maladie. Voici les plus importants : les traitements vitaminiques, la phytothérapie, le sport et enfin les traitements médicamenteux (qui sont la plupart du temps des traitements hormonaux). Souci de santé publique majeure, la prévention reste toujours la meilleure façon de lutter de manière efficace face à l’ostéoporose. C’est pourquoi une hygiène de vie et une alimentation seines dès le plus jeune âge permet de se façonner un capital osseux important et diminue le risque d’ostéoporose. En outre, garder une activité physique régulière et optimiser ses apports en nicronutriments à partir de 40 ans est également primordial.